Maximes, suivi de : Epicure ou le bonheur sans détour d'Epicure
Traduit du grec ancien par Abbê Batteux
De la philosophie d'Epicure - 341-270 av. J.-C. -, on ne retient souvent que
la morale du plaisir, enseignée par le maître puis ses disciples
à l'école du jardin. Les textes qui subsistent - trois lettres
et les Maximes - sont là pour attester l'existence d'un système
philosophique fondé aussi sur une cosmologie atomiste et une connaissance
sensualiste du monde. Les Maximes, au nombre de quarante-quatre - publiées
ici de manière isolée dans la traduction simple et concise, conforme
à leur esprit, qu'en donna au XVIIIe siècle l'abbé Charles
Batteux - livrent sur le sensible, la mort, le bonheur et le plaisir, l'indifférence
ou l'amitié, le fond même de la pensée du philosophe. Le
commentaire qu'en donne, sous le titre Epicure ou le bonheur sans détour,
un groupe de professeurs de philosophie, lecture attentive du texte lui-même,
est de fait une invitation à découvrir l'épicurisme dans
sa vérité, celle de " la philosophie du jardin [qui] goûte
sans détour la joie d'une pensée comblée par la seule présence
du monde ".
Editions Actes Sud, Paris, 10/1993, 64 pages, 11 x 17,5. |