de Elisabeth Malamut, Georges Sidéris
Dans un monde byzantin dont on a toujours voulu décrire l’évolution comme profondément différente de celle de l’Occident, l’historiographie récente met en évidence un dynamisme comparable. L’empire fait montre de ressources humaines et matérielles qui permettent une croissance économique globale qui s’accélère à partir du Xe siècle.
L’affirmation de l’aristocratie, qui se structure par les liens lignagers et le développement des noms de familles, caractérise cette période.
Quant à Constantinople, mégalopole, reine des villes, capitale cosmopolite ouverte sur la mer et les échanges internationaux, elle compte la population la plus importante du monde chrétien.
L’historiographie et la bibliographie commentée, qui complètent la partie consacrée aux enjeux essentiels de la question, ont pour objectif d’apporter aux étudiants des repères utiles et d’éviter les écueils dans l’exploration d’un sujet qui s’est largement renouvelé.
Élisabeth Malamut, agrégée d’histoire, professeur à l’Université de Provence, a publié Les îles de l’empire byzantin, VIIIe-XIIe siècle et Alexis Ier Comnène.
Georges Sidéris, agrégé d’histoire, maître de conférences à l’IUFM de Paris, est l’auteur d’une thèse sur Eunuques et pouvoir à Byzance, IVe-VIIe siècle. |