Dessins de Cédric Hervan, Scénario de Jacques Martin
En 515 av. J-C, Darius, fabuleux monarque perse, rentre victorieux de l’une de ses nombreuses campagnes de guerre, son pouvoir est fort et installé. Il est le leader incontesté de l’empire le plus vaste de l’antiquité jusqu’à la conquête d’Alexandre-Le-Grand. C’est à ce moment qu’il prend la décision d’édifier au pied du mont Kuh-I-Rhamat, la montagne de miséricorde, un magnifique ensemble architectural, symbole de la toute puissance de l’empire perse, Persépolis. Darius rassemble les plus grands architectes et les ouvriers les plus fins de l’époque afin d’arracher, à même la montagne, une immense terrasse artificielle sur laquelle il fera ériger de salles d’apparat, des palais privés et une énorme trésorerie. Cependant, Persépolis ne vola pas le titre de capitale à la ville de Suse, car elle était, à l’origine, construite pour y fêter le Nowruz, le nouvel an perse. Moment durant lequel chaque état composant l’empire envoyait une délégation à Persépolis, chargée de réaffirmer son allégeance au souverain. Le moindre détail de son architecture visait à inspirer aux visiteurs un sentiment de respect : on admirait la taille et la majesté des édifices, la rareté des boiseries ou encore la finesse des bas-reliefs. On a du attendre 1931 avant de voir renaître la superbe cité, émergeant sous des mètres cubes de sable et de gravats.
Revisitez l'un des plus prestigieux vestiges que l'histoire nous ait légué, et ce, à travers une reconstitution fidèle et minutieuse, comme seule peut nous en proposer la fabuleuse collection des “Voyages d'Alix”. |