[ traduit du grec par Gilles Ortlieb ]
Un quartier mental et fluctuant arpenté à toute heure du jour et de la nuit (une nuit qui semble d'ailleurs, par la netteté de la vision, éclairée comme en plein jour), et une attention aux choses, d'autant plus aiguë qu'elle paraît buter contre les êtres, conférent à ce petit récit rédigé dans une langue très pure, puriste, une allure étonnamment moderne, ou intemporelle. Le Suicidé est d'ailleurs régulièrement réédité en Grèce. Lui succèdent dans le livre un second récit d'une réelle audace formelle, des Notes de voyage qui témoignent d'un beau sens de la chose vue, et d'étranges poèmes de la folie, rédigés directement en français. |