[ Alain Pasquier, Bernard Holtzmann ]
La familiarité que l'Occident s'est targué d'entretenir avec l'Antiquité depuis la Renaissance n'a, finalement, guère servi à la compréhension de l'art grec : combien croient toujours que le Parthénon est un temple et la Ténus de Milo une statue classique ? Depuis la seconde guerre mondiale, le déclin rapide des humanités, si fâcheux au demeurant, a paradoxalement facilité une nouvelle appréciation de l'art grec. Une approche plus archéologique des oeuvres, une attention nouvelle aux conditions de leur production, un intérêt quasi sociologique pour le statut de leurs auteurs ont pu se développer. |