A la mort de mon père, le 4 février 2001, des images, des bribes de souvenirs sont apparues comme des flashs. J'étais à la fois submergée et ravie par elles. Il me suffisait d'y plonger pour que d'autres instants de vie surgissent et que je me sente de nouveau vivante. Tous ces fragments de puzzle épars se sont mis peu à peu à trouver leur place, des connivences se sont créées entre eux et mon travail. Louise Bourgeois est réapparue, comme pour donner encore un autre sens à tous ces éclats. |