Sous la direction de Philippe Tétart, Pierre Milza, François Jequier
Les Jeux olympiques modernes constituent un fidèle reflet de la puissance des états. L’histoire de l’olympisme est jalonnée par une longue série d’exclusions punitives, de boycotts et d’affrontements dont les origines et les conséquences relèvent des relations internationales ; les stades sont devenus des lieux de revendication politique. Selon les circonstances, le mouvement olympique y fut victime ou tributaire de la situation politique et des rapports internationaux ou, à l’inverse, acteur de ces mêmes relations internationales.
« Une équipe internationale d’historiens s’est réunie pour analyser en quoi les jeux modernes constituent, depuis leur première édition en 1896 à Athènes, un fidèle reflet de la puissance des États et des rapports qui les lient ou les opposent. Ces chercheurs ont étudié les JO depuis leur refondation jusqu’aux plus récents développements de leur histoire avec, notamment, l’attribution des jeux 2008 à la Chine. [...] » Revue EPS
Philippe Tétart, est chercheur associé au CHEVS [FNSP] et à l'université du Maines-LAPS, Pierre Milza est professeur émérite des universités à l’Institut d’Études Politiques de Paris et François Jequier est professeur à l’univrsité de Lausanne |