Autobiographie apocryphe "Le 22 juillet 1959, nous nous envolâmes pour Monte-Carlo d'où nous embarquâmes sur le Christina.
À bord, Sir Winston Churchill et Lady Churchill, leur fille Diana, leur canari Toby, le secrétaire de Churchill, son médecin personnel, le PDG de Fiat et son épouse, Tina et Aristote ainsi que leurs deux enfants Alexandre et Christina. Quatorze invités avec pour les servir soixante domestiques dont la seule mission était de veiller au bien-être de chacun. Éblouie, je découvrais ce palace flottant de cent mètres sur douze, sur cinq niveaux, qui pour trois semaines allait être ma demeure.
Et la femme du monde sophistiquée que j'étais se transformait en petite fille qui riait, s'enthousiasmait, touchait tout, posait mille questions, voulait tout savoir, tout comprendre... Émerveillée, j'avais l'impression de pénétrer dans un conte de fées. J'étais une légende. Ce n'était plus ma voix qui envoûtait les foules, c'était La Callas, la diva scandaleuse, somptueuse, triomphante, et tragique.
" À l'occasion des commémorations des trente ans de la mort de Maria Callas, Mélisande Chauveau nous livre une relecture de sa vie sous la forme d'une autobiographie apocryphe. Elle raconte ses états d'âme, sa mère, son mari, sa carrière, Onassis, son extrême solitude. |