[Les trois veuves] Trois routes différentes, trois cités différentes.
Elles n'étaient pas des camarades à l'école, elles n'exerçaient
pas le même art, elles n'avaient même pas le même caractère.
Ce sont leurs échecs avec leurs hommes qui les ont amenées dans
le même destin à nouer une amitié profonde. Leur amoralisme
repose sur une étrange morale. Leurs amours et leurs passions elles les
vivent dans des états extrêmes qui donnent l'impression que c'est
là leur quotidien. Sans le savoir, deux d'entre elles ont aimé le
même homme, mais la troisième, qui sait, ne dit rien. Elle avait
peur de la vérité parce qu'elle aussi avait beaucoup à cacher. |