Dans la continuité de son premier Carnet grec. Baptiste-Marrey nous invite au voyage, mais aussi à la méditation. C'est un guide souvent impertinent, mais aussi ému, qui nous "ramène" en Grèce, puis nous fait découvrit Chypre - l'île marquée tour à tour par les Grecs, les Francs, les Vénitiens, les Ottomans, l'île qui donne à lire tout le passé de l'Europe. Et c'est un poète délaissant volontiers le burlesque pour le pathétique qui nous conduit à Nicosie, la ville oubliée, la dernière capitale coupée en deux par "mur" qui témoigne de la lutte multiséculaire entre Islam et Orthodoxie. Ces pages sont sous-tendues par l'interrogation qui traverse toute l'oeuvre de Baptiste-Marrey : comment représenter le monde ? La réponse (mais en est-ce bien une ?) est que "la Grèce est toujours un modèle". |