À vingt-neuf ans, Clio perd son fils Yannis âgé de treize mois. Les effets et les circonstances de sa disparition provoquent une onde de choc qui s'exprime encore vingt ans plus tard. C'est à ce moment précis qu'elle trouve refuge dans ses souvenirs d'enfance, puis dans l'histoire de son père Stéfanos, au travers de la Grèce, seul lieu qui les unit. Elle tente ainsi de repousser la dépression insidieuse qui s'est emparée d'elle.
Un très beau roman qui parle de l'amour d'une mère pour son fils et qui est un bel hommage au pays natal, que ce soit celui de la maternité ou celui de la culture. Reconquête de soi, difficulté dans les relations familiales, souffrance du deuil, autant de sujets abordés dans ce titre qui tente de répondre avec justesse à la question : comment survivre à la mort de son enfant ?
A vingt ans, Sylvie Mantafounis, auteur de Mon fil d'Ariane, découvre le pays de son père, la Grèce. Elle vit une enfance baignée dans cette culture grecque, à Paris, rue St Honoré ou se trouve l'atelier de son père. C'est à cet âge qu'elle apprend la langue paternelle et découvre que tout ce qui différenciait son père des autres papas lorsqu'elle était enfant, trouve son explication dans ce pays dans lequel elle se sent comme chez elle. |